La folie des macarons touche tout le monde. On passe de la secte du macarons roses paillettes argents pour les blogueuses modes (humour), les Ladurée pour les Outre-Atlantiques (humour), et les bouses cramées pour Bibi (on ne déconne plus).
Nous passons de ce rêve :

À cette réalité :

Pour devenir acteur de cet art
- Un four de merde à gaz
- Une recette imprimée du web
- Une dose de pessimisme
- Une corde, avec poutre et tabouret assortis
- Une chanson pour le dernier acte
Partir du principe que le macaron ne t’aime pas. Il ne peut pas te voir en peinture, et il va vite te le faire savoir.
Suivre le protocole chimique avec un doigté précis comme si tu manipulais du radium.
Faire des petits ronds sur du papier sulfurisé, douiller la pseudo-pâte dessus, laisser croûter loin des gourmands, enfourner le tout pour le temps dit, à la seconde près ou tu meurs.
Sortir les macarons et observer le phénomène.
Prendre le tabouret, accrocher la corde avec un solide nœud sur la poutre en chêne massif.
Chanter I Was Here à tue-tête.
Redescendre et laisser un mot à Spooky, qu’il n’aura pas ses macarons ce soir, qu'il n’a qu’à les acheter à Franprix.
Remonter sur le tabouret, mettre la tête dans le nœud de la corde. A la fin de la chanson, sauter.
The End.
P.S.: vu que j’écris cet article moi-même après pendaison, tu seras en mesure de te douter que j’ai merdé à un endroit. La poutre bouffée par les vers ou les blancs d’œuf trop frais, j’ai encore un doute.
Crédits photo du macaron trop beau © Les-macarons.fr



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