U2 - All I Want Is You
La Saint-Valentin, c’était un jour maudit, quand je ne connaissais pas l’amour, le vrai. Sauf que quand tu as la chance d’avoir un Spooky prince charmant, sans vice caché, sans côté psychopathe, supra romantique, il te fait changer de camp, et devenir (presque) cucul la praloche.
Et donc, pour la première journée officielle du calendrier de l’amour, j’ai offert une nuit à l’hôtel, avec spa.
Trois étoiles, ça pose l’ambiance.
Déjà, disons-le, j’ai pas choisi un bled pourrave, mais Salers. Petite ville, cadre Moyen-Âge, du Templiers par-ci, de la rue mortellement pavée par-là, et pas trop d’odeur de fumier.
Le Bailliage de Salers.
http://www.salers-hotel-bailliage.com/
http://www.salers-hotel-bailliage.com/

L’accueil est chaleureux, contrairement à l’avis lu sur le net, qui déclarait un service « militaire ».
Les chambres sont à thème, que ce soit l’hôtel ou le « gîte » à côté. La standard, la plus petite, est en noir et blanc. La salle de bain possède une grande baignoire, et les ouatères à part (ça, c’est du luxe en campagne). Le concept du robinet demande une notice, mais on s’y fait vite…
La vue.
Le rêve : magnifique vue sur la ville et les vieux bâtiments. La réalité : si tu décales ta tête de dix degrés à droite, tu as le cimetière. Romantique, tu disais ? Tu fermes les volets, un peu d’intimité pour les morts (bordel)
Le SPA.
On vous propose une multitude de service. Je n’ai pris que le bain hydromassant pour deux, avec de la lumière qui te fait sentir bien dans ton corps. Je n’expliquerai pas la raison du « Pourquoi n’avez-vous pas profiter des massages ? ». Ou alors, je ne répondrai que par : Jalousie : autre femme = steak.
Le rêve : des bulles qui massent ton corps, un tête à tête à se susurrer des mots doux, du champaaaaaagne. La réalité : ça fait le bruit d’une bétonnière, chauffe tes cordes vocales Marcel et l’eau est rapidement tiède. Petit hic : pas de cabine pour se changer, et nous sommes passer par l’accès garage pour atteindre nos bains relaxants.

Le repas.
Premier tête-à-tête romantique avec Spooky.
Le rêve : regards tendres et compliques. La réalité : je me suis pétée une dent. C’est classe, c’est glamour.
La charcuterie est à tomber (des dents, donc)(sans déc, elle est super bonne, j’ai juste les chicots pourris).
Le coq au vin fond dans la bouche, la truite de Spooky avait l’air délicieuse (le moment de sa décapitation, surtout), le tout accompagné d’une truffade qui colmate les fissures, mais putain que c’est trop bon.
Le plateau (le chariot, en fait) de fromages avait l’air délicieux (cf. les gens autour de nous).
La tarte au myrtille maison n’a pas fait long feu, mon île flottante non plus.

Le petit déjeuner.
Vous demandez votre boisson, on vous l’amène dans une grande théière (équivalent de deux grandes tasses), le reste est au buffet. Charcuterie, fromages, croissants, cornflakes, confitures et autre pain d’épices, du pain frais… de quoi te faire péter le bide si tu as digéré le dîner de la veille.

Je râle je râle, mais je tiens à vous assurer que j’ai passé le meilleur séjour possible pour une Saint-Valentin romantique.
À faire et à refaire.
P.S.: Je ne vous poste pas le prix, même si Spooky doit vaguement le connaître, je vous laisse faire le calcul vous-même sur le net, via leur site. Et sinon, vous les contactez par mail, ce sont des amours.
N.B.: Salers, c'est dans le Cantal. Le Cantal, c'est dans l'Auvergne. L'Auvergne, c'est dans le milieu de la France (même s'ils vous diront qu'ils ne sont pas français)(La Corse, sans les bombes, qu'ils disent)
Note : Si quelqu'un du Bailliage venait à passer par là, je tiens à signaler (et re-signaler) que cet article, c'est de l'humour. Nous avons passé un excellent séjour, il n'est pas question de ternir l'image de l'hôtel et du restaurant.



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