L’Île Aux Vaches


Il faut que je vous parle du petit restaurant où Spooky et moi avons dîné pour notre anniversaire.
Au départ, j’ai cru à un léger foutage de gueule, mais c’est bien vrai : le restaurant s’appelle bien comme ça : « L’îlot vache ».


Petit cours d’histoire : 

Au coeur de l'Île Saint-Louis se dresse une ancienne boucherie transformée depuis une vingtaine d'années en un restaurant original et authentique. Cela tient notamment à son décor composé de centaines de petites figurines en forme de vaches mais également à la cuisine très traditionnelle proposée par le chef Alain Colombet.
Le nom du restaurant vient du nom originaire de l'île Saint-Louis qui s'appelait autrefois "L'île aux Vaches". Il y a très longtemps, une Boucherie vit le jour et ce boucher eût l'idée de la nommer "L'îlot Vache".


Fermez vos livres, passons à la pratique : la « bonne bouffe ».
Parce qu’on a divinement bien mangé.


• Le cadre est romantique : de la pierre, du bois, éclairage tamisé, et une toute petite salle. Un conseil : réservez ! Il est fort probable qu’on vous envoie bouler si vous arrivez les mains dans les poches pour manger un bout.
Le décor est bien sympathique. Il y a effectivement des vaches partout ! Tableaux, figurines, peluches… Faut kiffer la vache, quoi ! J’aurais bien gribouillé Vicki quelque part, mais la grosse idiote que je suis oublie d’avoir un stylo et du papier dans mon sac : un peu le comble de l’artiste.


• Le service. Les deux serveurs étaient très sympathiques. L’un d'eux nous a dit ouvertement (ou nous a plutôt vendu certains plats plus que d’autres ?) ce qu’il pensait des plats. Nous l’avons suivi, presque les yeux fermés. Ils viennent voir si tout se passe bien, ne te laisse jamais ton verre vide. Traduction : si t’as bouteille de n’importe quoi est encore pleine, contrairement à ton verre, attends-toi qu’il vienne se remplir comme par magie.


Le menu (ici) est à 36€. Il est composé d’une entrée, d’un plat, d’une assiette de fromages et d’un dessert.
C’est-ce que nous avons pris.
Et on a bien fait.


Je t’ai faussement instagramé les plats, pardonne la qualité exécrable.


• En entrée, nous étions d’une même voix avec Spooky : « Terrine d’Avocat et son coulis de tomate au Basilic ».
Plat végétarien. Léger, frais (époque où il faisait encore chaud), et bon.


• En plat, nos papilles gustatives se sont séparées. Poisson d’un côté, viande de l’autre. À gauche, Spooky a choisi « Saumon aux Deux Sauces* ». À droite, ta licorne préférée, a mangé son Donald adoré, en prenant « Confit de Canard et Pommes de terre sautées à l’ail persillé ».
C’était booooooooooooon. Et ça remplissait bien la panse. 

(*Sauces au beurre blanc et au homard)


Je t’épargne l’assiette de fromages. En fait, j’a oublié de la prendre en photo. Mais faisons croire que je t’épargne le truc ennuyant de trois fromages différents selon les assiettes.



• En dessert, Spooky en bave encore aujourd’hui. « Mousse aux deux chocolats ». Juste pour le faire râler, j’ai pris les trucs qu'il déteste le plus et qui se trouvent dans un même dessert : du caramel, de la crème anglaise… « Île flottante », bien sûr !



• L’ambiance. En première partie de dîner, nous avons eu du jazz/blues. Fort agréable pour l’estomac. Mais après la mi-temps canard/poisson, le classique a brouillé les ondes digestives. Les valses de Vienne passent mal avec le rythme de la mastication, qu’on soit d’accord.

Sinon, tu te rappelles du couple d’emmerdeurs de la dernière fois ?
Non, on ne les a pas croisés une nouvelle fois, trop bourges pour savourer la cuisine du terroir. 
Mais on a eu une table proche de nous qui se foutait du monde.

J’adore les anglais, mais là, on les appellera les rosbifs.
La salle est éclairée. Certes, c’est tamisé, on peut manger sans avoir les yeux explosés et une migraine du feu de Dieu, mais apparemment, pour les rosbifs, ça ne semblait pas suffisant. Munis d’une lampe frontale (en vrai, une petite lampe de poche porte-clefs), ils ont éclairés leur menu bien longuement. Si je devais illustrer la scène, je dessinerais probablement des taupes regardant un plan, la lampe frontale bien vissée, discutant de la sortie dans le territoire français.
On évitera de penser au sous-entendu derrière, par contre…


Bref !


J’ai fini de faire ma mauvaise langue.

Si on doit conclure cet article en quelques mots : c’était super bon ! Si tu passes pas loin de Notre-Dame, et que tu as besoin d’un resto pour une soirée entre potes, réserve et fonce ! Potes ou famille, ou chéri-e, hein.




Crédits Photo © La Fourchette

Bouse(s) Fraîche(s) :

  1. "j’ai cru à un léger foutage de gueule, mais c’est bien vrai : le restaurant s’appelle bien comme ça : « L’îlot vache »."Tiens, comme c'est curieux... XD

    "En dessert, Spooky en bave encore aujourd’hui. « Mousse aux deux chocolats ». "Mooooouuuuuusssse!!! (bave)

    Superbe article :)

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