Comme Un Mentos Dans Le Coca

Si tu ne comprends pas ce que je veux dire, tu peux aller voir cette vidéo
Ou imaginer secouer très très fort une bouteille de champagne et essayer de la déboucher sans casser un truc chez toi. 

J'ai cherché ces dernières semaines quel était le mal qui me rongeait. Pourquoi étais-je triste, sombrant dans les heures de sommeil, mangeant moins et pleurant au moindre effort. 
Techniquement, ça ressemble vaguement à la dépression. Mais bon, tout allant merveilleusement bien dans ma vie, il n'y avait pas de quoi faire cuicui sous Prozac. 

Et j'ai fait un cauchemar très con. 
Mes proches me demandaient d'écrire. Ah non, ça c'est pour de vrai. 

J'étais de nouveau au lycée et je devais rendre une rédac dans les deux jours. Face à ma feuille, le stylo dans la main, l'encre ne voulait pas couler. Persuadée que mon stylo-plume me sifflait dans l'oreille d'écrire, que le regard de la feuille se braquait sur moi, me jurant de me couper sévèrement le doigt si je la noirciçais pas dans la minute. Sauf que ma main ne bougeait pas, ne voulait pas griffoner la feuille. 
Je suais, je pleurais. 
Torturer. 
Under Pressure, qu'il disait, Freddie. 
Ben ouais. Sous pression. 

Puis j'ai compris. Je n'écris plus. Car je n'éprouve plus l'envie d'écrire. 
Je suis inspirée, mais sans plus. Je veux autre chose, je veux faire autre chose. J'en ai marre de pondre des intrigues dans ma tête et d'essayer de les coucher sur papier. En vain, faut pas rêver, j'ai pas réussi à passer le cap entièrement (moitié de chemin fait, allez) 
Mais ça, c'est inenvisageable quand tu as décidé de faire de l'écriture ton métier. 

Je le vis très mal, cf. les symptômes cités ci-dessus. 


Du coup, j'ai décidé de me foutre un coup de pied au cul. 
Me trouver une autre ligne directrice dans mes projets. 
Arrêter de vouloir écrire une histoire dont tous les détails sont "réels" et inspirés de faits réels. 

Et pour Vicki, arrêter de me forcer de ne pas écrire de trucs de filles. 
Je suis une jeune femme, j'assume mes futilités, j'assume que c'est ennuyant pour Oscar Wilde. 
J'ai décidé de me foutre des préjugés sur la blogo féminine. Et de toute façon, ce ne sera jamais aussi con qu'un Skyblog, et Vicki ne sera pas purement branchée blog beauté. 
Spooky me tuerait. 


A partir d'aujourd'hui, on remuménage tout ça. 
Je me force à dessiner, à écrire des trucs que je n'aurais peut-être pas eu le courage de faire avant. Des trucs de fille, sans prise de tête, sans pour autant passer pour une guru-pouf. 

Bref, j'enlève mes roulettes à mon vélo. 


Je change d'air. C'est le printemps. En espérant que vous m'aimiez quand même.


Tchou les coupins !

Bouse(s) Fraîche(s) :

  1. Encore du "psy-k.o-logique"... Je fais comment pour enchainer sur des bêtises, moi?!... XD Bref, en tout cas, le monde (si si, le monde!) sera content de te savoir motivée ;)

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